dimanche 11 novembre 2012

Et vous, votre francophonie, vous la vivez comment?

 En paraphrasant une très connue émission produite et diffusée sur la radio Africa N°1, je consacre cette rubrique aux francophones de tout horizon, qui ont, chacun, une histoire personnelle à raconter.

Source photos: Google

Djamila, née en France, vit au croisement des cultures, entre la France et l'Algérie, pays de ses ancêtres.

Quelle valeur et fonction donnez-vous a la langue française, utilisée autant dans le domaine politique, que culturel?
Pour ma part, la langue française n'a pas de valeur en soi, mais véhicule à travers la langue des différentes valeurs, par exemple "Les droits de l'homme". Les grands écrivains, les scientifiques vont déterminer, eux,  ce qu'est la langue française. La langue française va évoluer dans le temps suivant le parti politique et son aura. Elle peut être positive suivant sa diplomatie envers certains états et négative envers d'autres états. Pour ma part, le français n'a pas une bonne presse à travers le monde ce qui implique une baisse de la pratique de langue française dans différents institutions. D'ailleurs l’État français diminuent des subventions.
 Le français est langue officielle et langue de travail des institutions de l'Union européenne conformément au règlement CE n° 1/1958 du 6 octobre 
1958.

Y-a-t-il un rapport spécial quand on appartient à plusieurs langues, l'une étant celle des ancêtres, l'autre celle de tous le jours? Comment on ressent cette cohabitation? Y-a-t-il, du coup, une valeur affective qu'on accorde aux langues qu'on parle? Et pourquoi?

En général, les personnes qui parlent plusieurs langues ont une vue plus large et plus compréhensives sur les problèmes sociétales.
Il n'y a pas de cohabitation entre les langues, c'est naturel.
Il est évident que le fait de parler la langue de ses ancêtres, il y a une dimension affective certes, mais surtout c'est de savoir d'où l'on vient. C'est fondamental pour notre survie, notre structure mentale et physique. Le fait d'avoir deux langues ne s'opposent pas, bien au contraire, cela donne une force, un enrichissement et une ouverture sur les autres.

Source photo: Google
Dans un paysage de plus de 50 pays qui font l'Organisation Internationale de la Francophonie, comment percevez-vous cette diversité?
Autour de quoi on peut se fédérer ?

Certes, la diversité est grande car à une certaine époque la France avait une grande aura, ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Tout d'abord la langue française a été imposé à tous les niveaux, tant politique, culturel et économique dans les anciens pays colonisés. Cela est resté malgré leur indépendance, mais des problèmes sont survenus dans certains pays. On tente à travers les ONG, les ateliers, les voyages linguistiques, les universités, de fédérer pour promouvoir la langue française.
 Que fait-on de cette multitude de différences? Faut-il les ignorer pour mieux s’intégrer? Comment les garder?

Il faut d'abord que la société française accepte dans son sein, les différentes personnes vivant sur sol. En respectant l'autre et en l'écoutant, on préserve la différence.
Quelle est la contribution de l’Algérie à l'espace francophone? Quelle est la plus value apportée?

Il faudrait mettre à plat l'Histoire de la guerre de l'Algérie, afin de  donner plus de force aux échanges d'une part et de l'autre. 



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